mardi 23 juillet 2013

Comment s'est passé mon mois de juin?


Après l'annulation de Nouan en raison du mauvais temps la semaine précédente, nous avons commencé ce mois sous le soleil français à Berneuil (c'est pas très loin de Saint Jean d'Angély).
Heureusement qu'il y avait du soleil d'ailleurs car avec de la pluie, ça aurait été impossible de rouler car le circuit était en craie et dès qu'il y avait de l'eau dessus, ça devenait une patinoire.

Nous avons revu Léo et sa famille. Ça nous a fait très plaisir car la dernière fois qu'on avait roulé ensemble, c'était à Navès l'année dernière à la même période.

Personnellement, j'aimais bien le circuit car il y avait beaucoup de sauts mais j'avais quand même quelques appréhensions à certains endroits.

Aux essais libres, j'ai essayé les choses qui me semblaient les plus difficiles. Il y avait un saut en descente avec triple réception, j'y suis d'abord allé en douceur puis j'ai réussi à atterrir dans la deuxième réception. Je suis parvenu une fois à la troisième mais c'était tellement court après pour le virage que je me suis fait un peu peur.





















Et puis, il y avait deux triples. Un où ça montait très fort (ce sont les  photos juste en dessous). J'arrivais à la deuxième réception et honnêtement, je ne suis pas sûr que quelqu'un a été plus loin.




L'autre était dans une ligne droite plus facile à aborder mais très très long. J'arrivais à me recevoir dans la montée de la troisième bosse mais qu'est ce que ça tapait fort. J'ai décidé qu'il était plus prudent de doubler et de sauter la dernière toute seule.















Je me sors très bien des essais chronos avec un bon 15ème temps. Ce n'est pas pour dire que les autres roulaient moins bien mais dans l'autre groupe, avec le même temps, j'aurais été dans les 10 premiers. Mais bon, c'est comme ça, on ne choisit pas son groupe.


Je fais un départ correct en première manche et je roule dans les 10 jusqu'à l'avant dernier tour où je chute. Et oui, encore ! Le temps de me remettre en route, je termine 18ème. Ça veut dire encore un peu plus de pression pour la deuxième manche car seuls les 15 meilleurs ont leur place pour la finale.



Mon départ de la deuxième manche est aussi bon mais je coupe les gaz un peu trop tôt.


Je suis aux alentours de la 15ème place mais motivé, j'essaye de remonter le plus que je peux. Je réussi pas mal car je termine la manche à la douzième position.






Mathématiquement, ma moyenne était bonne pour aller en finale. Mais les points en ont décidé autrement. Je finis, au total, juste derrière les 15 sélectionnés de mon groupe. Grosse déception.

Le weekend suivant, c'est aux Pays-Bas que nous allions pour deux journées de course à Veendam et autant j'aimais bien ce circuit avant, autant, cette année, il ne m'est arrivé que des m***!

Les chronos du samedi se sont passés de manière normale, par rapport au reste du week end mais je n'étais pas vraiment dedans. Je fais le 18ème temps.





Même si je sais que je n'aurais pas une super place à la barre, je n'étais pas trop trop stressé pour le départ de la 1ère manche.


Et ça ne s'est pas trop mal passé. Je sors bien de la barre mais je relâche trop tôt avant le virage, comme à mon habitude.


Et du coup, j'ai du bosser comme un fou pour remonter des pilotes qui, à la base, sont moins rapides que moi. Je parviens à me hisser jusqu'à la 11ème place.


A la deuxième manche mon départ n'est pas beaucoup mieux que le premier mais avec l'habitude, j'ai appris à ne plus m'en inquiéter...


Par contre, ce qui n'était pas prévu au programme c'est qu'un pilote me percute dans un virage au fond du circuit au premier tour. Résultat, je repars bon dernier à près d'une minute du premier. Alors, me remonter les manches pour remonter des positions, je veux bien mais il y a des limites. J'ai fait de mon mieux mais je n'ai pas pu faire mieux qu'une 19ème place dans cette manche.




C'est donc sur une déception générale de la famille que se termine ce premier jour.

On se disait : ce n'est pas grave, ça ne peut qu'aller mieux demain. 

Eh bien  NON !

Aux essais, juste après les essais libres, impossible de changer mes vitesses. Je m'arrête près de papa qui, heureusement, a tout ce qu'il faut sur lui. Avec l'aide du papa de Koen, il résout le problème et j'ai juste eu le temps de passer la ligne avant que la séance de chronos ne se termine. J'ai donc pu faire un tour qui me permet d'être 19ème.


La première manche de ce dimanche n'a pas été terrible et je vous passe les détails mais je termine 13 avec encore une chute de plus à mon compteur. Pourtant, je m'amusais bien sur les sauts...





Et pour terminer ce magnifique weekend en beauté, je casse le moteur en début de deuxième manche.

Il y a vraiment des jours où le sort s'acharne et ce weekend là, c'était sur moi.

Le week end suivant, nous allions sur un nouveau circuit, à Hellendoorn. C'est en arrivant sur place que maman a bien lu le règlement et qu'elle a constaté qu'il n'y avait pas de parking organisé pour la nuit. Super, à 22h30, c'est toujours commode de trouver une solution de rechange. Heureusement, il était possible d'entrer dans la prairie qui devait servir de parking pour le lendemain et nous ne nous sommes pas privés. D'ailleurs, il y avait déjà d'autres campeurs et Rémi nous a rejoint quelques minutes plus tard.

C'était un chouette circuit avec de gros sauts comme je les aime.

Aux entraînements, je les ai testé les uns après les autres et ça passait facile.
Du côté du chrono, je ne me débrouille pas trop mal non plus puisque je fais le 15ème temps.
Maman n'a pas pris de photos de cet entraînement, trop occupée qu'elle était à surveiller l'écran avec les temps.

En première manche, je fais un départ moyen et devinez ce que je fais au premier tour... je tombe, tiens donc, ça faisait longtemps que je ne l'avais plus faite celle-là.


Après ça, j'ai roulé comme un dieu, n'ayons pas peur de le dire. Je redémarre avec 40 secondes de retard sur le dernier !! et je remonte jusqu'à la 11ème place. Il y avait un camel que j'étais le seul à passer. Il y en a qui n'ont rien compris.


Quand je suis sorti de la piste, je m'attendais à une remarque pour ma chute débile (trop sur l'avant dans un virage, encore) mais papa s'est contenté de me dire que si je roulais à chaque fois comme ça quand je tombe, je pouvais tomber à toutes les manches.

En deuxième manche, mon départ est meilleur mais allez comprendre pourquoi, je n'en ai pas profité et ma course a plus ressemblé à une balade de santé qu'à une course. Aussi bien papa que maman étaient démontés. D'ailleurs, je n'ai pas eu le droit d'aller m’entraîner la semaine suivante. A quoi bon puisque je me balade qu'ils ont dit.










Et pour terminer ce mois de juin, nous sommes allés à Markelo. Normalement, je devais aller au Minivert mais c'était fort loin et avec les examens, ça n'allait pas être possible alors maman a préféré annuler et on peut dire que Markelo a été ma course de consolation car j'avais envie de rouler moi après un mercredi sans entraînement !

Mais une fois encore, les résultats n'ont pas étés à la hauteur des attentes. Mais cette fois, j'avais une bonne excuse. Vous comprendrez à la fin...

Les deux tours d'essais libres se passent sans accrocs et quand le panneaux indiquant que les chronos commençaient a été mis, j'ai accéléré d'un coup, je ne sais pas pourquoi, je suis arrivé sur un bête petit saut de rien du tout comme un fou et ça c'est terminé par une grosse cabriole tête la première et moto sur moi. Papa a voulu me faire arrêter mais j'ai voulu faire quand même un tour de chronos. Et j'ai eu raison car je fais le 13ème temps mais j'avais quand même un peu mal à la tête et aux bras et aux jambes et au dos, partout quoi.

Il pleuvait par averses et maman n'a pas voulu sortir son appareil photo. Et heureusement qu'il y a eu une éclaircie pour le départ de la première manche. Jen ai quand même une petite image comme ça.


Cette première manche, tout comme la deuxième qui l'a suivi n'a pas été exceptionnelle. Comme si j'évoluais au ralenti au milieu du reste du monde qui avançait à vitesse normale. Et cette tête qui me faisait toujours mal.
C'est en fin de seconde manche qu'on a compris ce qui n'allait pas et c'est Jean Pierre qui l'a fait remarquer à papa et maman. L'équation était pourtant simple: grosse chute + mal de tête + vomissement dans le casque pendant la manche (beurk et c'est moi qui ai nettoyé le casque en plus) = commotion... CQFD

Là, je vous garantis qu'ils n'ont plus osé me gronder parce que je n'avançais pas.

Et voilà comment s'est terminé ce mois que je préfère oublier le plus vite possible.