Comme vous le voyez, papa a très bien intégré la notion de repos.... Je blague, nous venions d'arriver au camping et il avait bien besoin d'un peu de someil.
De notre côté, Maman, Inès (ma cousine) et moi, nous avons commencé à faire du sport ( en douceur, le sport) avant de passer notre première nuit au camping.
Malheureusement, le lendemain matin, il ne faisait pas beau du tout. ALors papa a trouvé une solution de rechange et a décidé de joindre l'utile à l'agréable : lui voulait refaire son stock de vin de Faugères et nous, nous avions envie d'avoir du soleil. Nous sommes allés chez nos amis à Faugères. Pendant que papa et maman allaient voir les nouvelles installations et papa choisir son vin, moi, j'ai profité de la piscine.
Il faisait vraiment très beau, là !
Le samedi matin, nous nous sommes mis en route pour aller au contrôle technique et nous en avons profité pour visiter Sainte-Affrique. Là non plus, il ne faisait pas très beau.
Et le dimanche matin, il faisait vraiment glacial même si le soleil pointait le bout de son nez de temps en temps.
Ninie était là pour me supporter.
Le circuit n'était pas évident. L'entraînement s'est quand même assez bien passé.
J'ai pourtant eu une mauvaise surprise. Il y avait 27 places à la barre et nous étions 35 pilotes. Comme je ne suis pas dans les points, devinez qui a du aller en deuxième ligne.
Ce n'est pas facile et même stressant. Où faut-il regarder? Quand faut-il démarrer? Bref, le premier départ a été catastrophique.
Et la manche n'a pas été géniale non plus. Au bout de la moitié, je n'en pouvais plus, j'étais vidé.
Papa et maman ont cru que je jouais la comédie pour me trouver une excuse. Ce n'est que deux semaine plus tard qu'ils ont compris (mais j'expliquerai ça dans un prochain article).
A la deuxième manche, c'est maman qui est venue au départ avec moi. Ninie, elle, s'est improvisée photographe pour la journée. Et point positif, il commençait à faire meilleur.
Je suis mieux parti que le matin mais j'ai coupé trop tôt avant le premier virage. Voilà le tout tout début du départ mais on ne voit pas grand chose.
Pour le reste, ça a été comme en première manche, au bout de quelques tours j'étais à bout de forces. Et la dernière manche, n'en parlons même pas, j'étais déjà fatigué avant de monter sur ma moto.
Bref, c'était une journée à oublier.
Le lundi matin, après une nuit pendant laquelle il a encore plu tout le temps, papa et maman ont décidé de plier bagage et d'aller voir plus au sud ce qui s'y passait. Après plusieurs appels, on a trouvé un nouveau camping où il ne restait plus qu'une seule place (nous n'étions pas les seuls à déménager en cours de vacances...)
C'est là que les vacances ont vraiment commencé. Il faisait beau et on a pu jouer.
J'ai fait du tennis, du vélo, du golf et du badminton. Tout ça au camping.
Vous admirerez quand même la classe de maman en robe avec des crocs!
Et pendant ce temps, papa se détend...
Nous sommes aussi allés faire une randonnée. Ca non plus ça n'a pas été facile pour moi, j'avais de plus en plus mal à la jambe gauche. Mais bon, une fois qu'on avait commencé, il falait bien aller jusqu'au bout.
Et enfin nous sommes allés à la plage. J'ai un peu nagé dans la mer avec Ninie et papa puis je me suis fait des copains et on a joué dans le sable pendant que Ninie se faisait bronzer.
Et puis, nous sommes rentrés à la maison, le 31 juillet.
C'est le dimanche matin que j'ai su ce qui me faisait si mal dans la jambe. Quand on est rentré, on a dormi un peu puis on est allé à la Citadelle. Une prise de sang et une échographie plus tard, j'ai su que j'avais les ganglions de la jambe enflamé probablement à cause d'une infection bactérienne. Je suis rentré à la maison avec des antibiotiques mais deux jours plus tard, j'ai du y retourner car ça s'était étendu. J'ai vu un autre médecin qui a dit que l'infection était due à une "griffade de chat". J'ai eu d'autres antibiotiques et des anti-inflamatoires. J'avais très mal, j'étais très fatigué et je perdais pas mal de poids. Le vendredi suivant, on a ponctionné pour retirer l'infection. C'était la première fois d'une trop longue série à mon goût. Par contre, là où j'ai été content c'est que le médecin a dit à maman que c'était extrèmement douloureux, et que les autres symptômes étaient les mêmes que ceux de la mononucléause. Donc, non je ne jouais pas la comédie quand je disais que je ne savais pas marcher et oui c'était pour une bonne raison que je ne tenais pas le coup pendant mes manches de motocross.
Maintenant, ça va beaucoup mieux. J'ai même pu rcommencer à rouler à moto et je vais même vous raconter la course que j'ai fait à la VBM le 20 août. Dans le prochain article.
